Il y a des jours où il est difficile d'ordonner ses idées et ses émotions.
Je voudrais juste reprendre un texte lu dans des établissements scolaires.
Que ces quelques mots donnent à nos jeunes
un sens à la vie qu'il mène
et qu'ils croient encore à l'avenir.
Dépassons nos peurs
Pour la deuxième fois en moins d’un an des innocents ont été victimes de la barbarie et du terrorisme. En ce moment douloureux, nos pensées vont tout d’abord aux victimes de ces actes et à leurs familles. Les sociétés démocratiques de par leur souhait d’ouverture, de fraternité sont toujours vulnérables et cette vulnérabilité peut apparaitre, aux yeux des fanatiques, comme une faiblesse à exploiter. Cependant l’histoire nous a montré que la cohésion, la solidarité et la démocratie sont les armes les plus efficaces à long terme dans la résistance face à la guerre. Aussi ne cédons pas à la terreur et à la peur ; la communauté doit aujourd’hui se serrer les coudes et faire preuve d’unité sans haine de son prochain. Car seul l’amour de l’autre nous permettra de surmonter nos peurs.
-Comment cela s'appelle-t-il, lorsque le jour se lève, comme aujourd'hui,
et que tout est gâché,
que tout est saccagé, et que l'air pourtant se respire, et qu'on a tout perdu,
et que les innocents s'entretuent, mais que les coupables agonisent,
dans un coin du jour qui se lève ?
- Cela a un très beau nom, femme Narsès : cela s'appelle Aurore. (Jean Giraudoux, Electre).
